La résine ou solide CBD, découvrez la matière ferme du CBD
L'utilisation du CBD est de plus en plus répandue, mais vous pourriez vous interroger sur le processus de fabrication de sa résine et les différentes variétés qui existent.
Avant de plonger dans les détails de la résine de CBD, il est essentiel de comprendre de quoi il s’agit.
Qu’est-ce-que la résine ?
La résine, le solide, la plaquette, le pollen, le hash ou hasch ou encore haschisch sont tous des termes qui font référence au chanvre sous une forme plus ou moins compacte.
Cette forme concentrée de cannabis existe depuis longtemps dans le monde entier et est obtenue en collectant les trichomes mûrs qui se trouvent sur les feuilles et les fleurs de la plante.
Les trichomes sont de petites glandes résineuses qui renferment les différents cannabinoïdes et terpènes présents dans la plante.
Ils sont séparés de la plante par diverses méthodes pour obtenir du pollen, qui est ensuite pressé et parfois chauffé pour produire des plaquettes.
La couleur, la consistance, les arômes et la forme de la substance ferme du CBD varient en fonction de sa provenance, des variétés de chanvre utilisées, de la région où elle a été fabriquée et du procédé d'extraction utilisé.
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Comment la résine de CBD est-elle fabriquée ?
La production d'une résine ou hasch de CBD de qualité implique plusieurs étapes, depuis la culture du chanvre jusqu'à l'obtention de cette fameuse matière ferme du CBD.
Cultiver et récolter le chanvre

Tout d'abord, il est important de comprendre que les arômes et les cannabinoïdes présents dans les résines proviennent des plantes de cannabis.
Les résines contiennent un spectre complet de terpènes, de cannabinoïdes rares et sous leur forme acide, ainsi qu'un spectre de flavonoïdes.
La qualité de la matière première est donc essentielle pour produire des résines au parfum exceptionnel.
Cependant, le processus d'extraction est exigeant. Environ mille grammes de chanvre tamisé doivent être traités pour produire environ cent grammes de pollen, ce qui représente un ratio d'un gramme d'extrait pour dix grammes de matière première.
Extraire le pollen
Une fois la récolte effectuée, la prochaine étape consiste à récupérer la matière première nécessaire à la fabrication des résines.
Pour ce faire, les plants de chanvre sont passés au tamis afin d'obtenir une sorte de poudre. Cette dernière est principalement composée de trichomes et de débris végétaux.
Le tamisage peut être effectué sur des pieds de chanvre fraîchement coupés ou déjà séchés, à différentes températures et avec ou sans pression.
En somme, il existe plusieurs méthodes pour récupérer cette poudre.

Presser le pollen

Après la récupération du pollen, celui-ci est placé dans des moules spécifiques pour la fabrication de plaquettes de hasch.
Le processus est simple : il suffit de presser le pollen pour obtenir une plaquette.
En effet, la substance solide et ferme du CBD est essentiellement constituée de pollen comprimé.
Les différents types de hasch
Les hasch varient en arômes, textures, couleurs et formes en fonction de leur origine, mais d'où proviennent-ils exactement ?



L'Afghan
La variété de cannabis indica, une plante de petite taille et touffue, trouve ses origines en Afghanistan. Le haschisch produit en Afghanistan est appelé Chars, à ne pas confondre avec le Charas. Sa production est unique : les trichomes sont d'abord extraits des fleurs de chanvre séchées pour constituer du kief. Ensuite, ce kief est placé dans un récipient ou un mortier par-dessus une petite flamme, et auquel est ajouté un peu d'eau chaude ou de thé pour obtenir une consistance pâteuse. Ensuite, la pâte est travaillée à la main ou avec les pieds jusqu'à ce qu'elle obtienne une texture épaisse de couleur sombre qui rappelle le caramel. Le haschisch Afghan est très aromatique, avec des notes épicées, et possède une texture légèrement élastique. Sa couche extérieure est de couleur relativement sombre, tandis que son cœur est vert foncé ou marron.
Le Pakistanais
Les méthodes de fabrication du haschisch au Pakistan sont assez semblables à celles en Afghanistan. Cependant, une technique traditionnelle consiste à raffiner le hasch pour améliorer ses arômes et sa puissance. Cette méthode ancestrale implique de conserver la résine pendant au moins trois mois à l’abri du soleil, à l’intérieur de peaux moutons ou de chèvres. Cette pratique résulte en un produit très sombre et hautement aromatique.
Le Libanais
Le haschisch libanais se caractérise par des nuances de couleur spécifiques. Les plants sont laissés dans les champs plus longtemps, jusqu'à ce qu'ils soient presque secs, ce qui fait que les trichomes sur les fleurs sont plus mûrs et ont une couleur brun/ambré. Cela crée deux types de hasch libanais, le jaune et le rouge. Les fleurs sont ensuite séchées dans une grange avant d'être frottées sur un tamis pour récolter le kief. La poudre est pressée en plaquettes plutôt friables. La résine libanaise est appréciée pour son parfum relativement doux et épicé, parfois frais.
Le Charas
Originaire d'Inde, le Charas est une résine produite à partir de plantes de chanvre vivantes. Bien que le cannabis pousse sauvagement dans de nombreuses régions indiennes, il est également cultivé au Pakistan et dans l'Himalaya. Ce qui distingue le Charas des autres hasch est sa méthode de production, qui implique de rouler des fleurs de chanvre fraîches dans les mains pour extraire la résine. Cette résine est ensuite roulée en boules. À l'extérieur, le Charas est très sombre, tandis qu'à l'intérieur, il présente des nuances de marron ou de vert. Le Charas est doux et crémeux, avec des parfums épicés.
Le Népalais
Le haschisch népalais est produit de manière similaire au Charas, mais en utilisant des fleurs séchées. Ce produit est façonné en de grosses boules brillantes appelées "Temple Balls", ou peut être trouvé sous forme de pollen ou de stick. Le haschisch népalais se caractérise par sa texture collante et crémeuse, avec des pigments noirs visibles sur sa surface et une teinte marron foncé au cœur. Son parfum est particulier et distinct, épicé et âcre avec quelques délicates nuances florales.
Le Cachemire
Le haschisch de cette région, située au nord du sous-continent indien, se présente sous forme de blocs bien pressés, plutôt compacts et avec des teintes sombres à l'extérieur et verdâtres à l'intérieur. Il peut être enrichi d'huiles naturelles pour une texture plus malléable. Ses parfums sont épicés et odorants.
Le Manali
En altitude dans l'Himalaya, la ville de Manali est située au nord de l'Inde. Il y est produit du hashisch également connu sous le nom de "Manali Cream". Ce produit, particulièrement apprécié, est considéré comme doux et délicat, avec une texture plutôt molle lorsqu'il est frais, qui devient progressivement plus ferme avec le temps. Comme le Charas, il est confectionné à partir de plantes de chanvre vivantes et présente une apparence noirâtre.
Le Marocain
Pour produire le hasch marocain, les branches de fleurs séchées sont d'abord tamisées pour récupérer les trichomes et créer du kief. Ensuite, le produit est chauffé et pressé plusieurs fois afin d'être façonné en briques. Le haschisch marocain est particulièrement doux et peu épicé, avec une texture compacte et friable pour la brique et molle pour le pollen. Les teintes des plants peuvent varier du vert foncé au brun en fonction du temps de séchage. Il existe cependant plusieurs nuances dans la résine marocaine.
Le Turc
Le haschisch turc est fabriqué de manière assez similaire à celle du Maroc ou de l'Afghanistan, par chauffage et pressage. Ce processus produit une résine plutôt dure et friable, dotée d'un parfum doux et légèrement épicé.
Le Néerlandais
Le "Dutch Hasch", fabriqué à partir de fleurs de cannabis cultivées aux Pays-Bas, est généralement produit en intérieur ou en serre. La qualité de ce haschisch peut varier considérablement, avec une apparence plutôt verte et des arômes souvent herbeux.
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